mercredi 15 décembre 2010

ÉTAT DES LIEUX

Récemment j'ai étudié différentes oeuvres, dont celle de Joyce Kozloff, Targets (voir article du mardi 14 décembre 2010) et le concept de La Borne qui a pour ambition de mettre en contact l’art contemporain et le grand public. À partir d’un mobilier urbain itinérant en région Centre, elle présente des oeuvres d'art contemporain pour aller à la rencontre du public.
http://www.poctb.fr/spip.php?rubrique26

Ce qui m'intéresse dans ces projets c'est le concept de box, le fait d'utiliser une structure "architecturale" pour isoler l'oeuvre du reste de l'espace. Cela m'amène à réfléchir sur la notion d'observatoire. Un espace d'apprentissage, de contemplation sur le monde qui nous entoure, tout en étant séparé de lui.

Dans mon projet, je veux placer l'utilisateur au centre de la carte. Il serait à la place du Vous êtes ici du plan. De plus, par rapport au plan que l'on trouve habituellement, le plan se déploierait autour de l'utilisateur. Cela ajoute le sens au plan : on a tendance devant un plan à vouloir se tourner par rapport à la direction dans laquelle on veut aller. Ici l'utilisateur tourne avec la ville et selon où il veut aller, il est automatiquement placé dans la bonne direction...

mardi 14 décembre 2010

RELIEF // MIT MEDIA LAB






Le système est désigné Relief, de forme activé évolutif, créé par Daniel Leithinger, Adam Kumpf et Hiroshi Ishii du Groupe Médiatique Tangible de MIT(de Massachusetts Institute of Technology).

Relief
est une table active qui peut rendre et animer des formes tridimensionnelles avec une surface malléable.
Il permet aux utilisateurs d'éprouver et former des modèles numériques comme le terrain géographique de façon intuitive.
La surface de la table fonctionne avec un tableau de 120 épingles motorisées, qui sont contrôlées avec une plate-forme construite avec un des logiciels open source.
Chaque épingle peut être activée individuellement et l'utilisateur peut également les activer par le toucher.



JOYCE KOZLOFF // TARGETS



Ce qui me plaît dans ce projet, c'est comment le spectateur est placé au centre de la structure. Il est immergé dans ces cartes et coupé du reste du monde.
Je trouve intéressant, pour mon projet, l'idée de créer une expérience intime au travers d'un espace dans l'espace.

jeudi 9 décembre 2010

LA VILLE À L'OEUVRE

Ni la ville nostalgique refermée sur elle-même ni la ville " émergente " qui se dégagerait dans l'informe périurbain, mais la ville dans tous ses états, telle que le temps la forme et la change, telle que le pas la déplie, selon l'éventail infini de ses situations.
Jean-Christophe Bailly, La ville à l'oeuvre, 2001

mercredi 8 décembre 2010

DÉSORDRES PUBLICS

Voici une utilisation très intéressante des codes QR (flashcodes).
Intitulé " Désordres publics " et réalisé par le collectif Raspouteam, ce projet de street art basé sur la technologie des QR Codes regroupe 20 céramiques placées à différents endroits dans la ville de Paris.
" Ces céramiques ont été placées dans Paris dans des lieux chargés d’Histoire de la Capitale, afin d’interpeller les passants sur le passé de nos rues et de son oubli ".



http://raspouteam.org/QR/

FICHE DE DIPLÔME #1

Le territoire comme générateur d’informations, de données, de formes, d’émotions...

La notion de territoire
Le territoire induit des rapports sociaux spatiaux. Il a un sens matériel mais aussi idéel.
Ce qui manque dans la plupart des « panneaux » d’information des villes c’est avant tout l’interaction avec l’utilisateur.

La visualisation de données et la cartographie
À partir d’un constat fait dans la ville d’Orléans, et de différents domaines de recherche développés depuis les années précédentes, mon projet s’articule autour de la cartographie, de la visualisation de données et de la notion de territoire.

Le touriste en tant que lecteur/arpenteur
Je me suis rendu compte que l’information « touristique » dans la ville d’Orléans est dégradé, illisible et parfois absente.
Je me place ici, entre graphiste et designer, pour proposer une nouvelle lecture de la ville, à la fois en terme de spatialité et d’information.

Le pli
Mes recherches plastiques tendent vers des « objets » graphiques, interactifs à la fois par le volume et graphiquement.. Pour cela j’utilise le pli, qui donne à manipuler l’objet par l’utilisateur.
À partir du plan « officiel » de la ville d’Orléans, j’ai délimité des zones pour les figurer visuellement et matériellement par le pli qui engendre une nouvelle morphologie de la carte.
Les formes ainsi créées sont le lien révélateur/traducteur entre l’espace réel et l’espace virtuel.

Vers un territoire interactif et sensible
C’est une nouvelle cartographie du territoire, une cartographie à géométrie variable, qui génère de nouvelles formes à chaque manipulation des utilisateurs.
Cette délimitation du territoire tend vers une approche beaucoup plus sensible, pour créer de nouveaux parcours, produit par les liens sociaux-culturels engendrés par les habitants et les touristes. On a alors une nouvelle dimension qui se créé, celle du partage de l’information, au delà du caractère « officiel ». Ceci donne alors une nouvelle lecture de la ville, plus sensible et poétique.

C’est dans cette recherche là que je souhaite introduire un travail interactif (numérique) qui répondrait à des envies plus personnelles de l’utilisateur, avec plus de détail au niveau de l’information (flashcodes, processing)

Ce travail sur la ville et ces rapports sociaux spatiaux traite aussi de l’idée de réseau. Je peux alors imaginer des déclinaisons possibles à travers la ville.

Le paysage n’est pas un objet fixe mais plutôt en mouvement, en transformation constante. Notre regard construit notre réalité. Les espaces physiques et virtuels se superposent, s’hybrident. La notion d’espace géographique est abordée par l’exploration et la rencontre de divers paliers de représentation : cartographique, topographique, architectural, paysager, géométrique.
Andrée-Anne Dupuis Bourret

jeudi 2 décembre 2010

HYPERURBAIN // ESPACE URBAIN, REPRÉSENTATION, CRÉATION

Découverte d'un nouveau blog!!!

Le blog Hyperurbain a été créé par le CITU (programme commun aux universités Paris1 et Paris8) en relation avec le colloque Hyperurbain (2006, prochaine édition les 3 et 4 Juin 2009) sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu urbain, organisé par le Professeur Khaldoun Zreik (laboratoire Paragraphe à l’Université Paris 8). Il accompagne, en tant que veille « orientée usages », le développement du projet du pôle de compétitivité Cap Digital intitulé TerraNumerica, portant sur la numérisation des territoires et de leurs ressources, et la valorisation multimédia de ces informations, dans lequel le CITU est impliqué, avec de nombreux autres partenaires.

Ce blog s’intéresse plus précisément à l’espace urbain, à sa représentation, ainsi qu’aux créations et réappropriations de cet espace par les artistes et chercheurs. Il propose ainsi une veille pluridisciplinaire (Sciences de l’Information et de la Communication, Science de l’ingénierie, Ergonomie, Art, Architecture, Urbanisme, Géographie, Sociologie, etc.) sur les innovations technologiques (réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte, Internet et mobilité), les pratiques artistiques et les nouveaux usages dans les domaines de l’art, du jeu, du patrimoine et du tourisme. Les informations diffusées ont en commun d’associer une représentation du territoire (2D, 3D) aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). En renouvelant le regard que nous portons sur la ville, elles modifient notre conception de la ville contemporaine comme sa pratique. A ce titre, nous nous intéressons moins aux performances technologiques affichées par certaines démonstrations d’applications – qui relèvent parfois de l’intox, pratique assez courante dans le monde de l’innovation – que par les réflexions et l’imaginaire propre qu’elles véhiculent.

L’émergence d’une « nouvelle cartographie» (multi-forme et appelée ainsi en d’autres lieux « dynamique» , « parallèle» , « temporelle» , « radicale» selon l’accent mis sur une de ses dimensions), les tentatives de réalisation de la fable borgésienne (fusion de la carte et du territoire), la superposition de données géoréférencées sur des données géospatiales (mashup cartographique), la dimension temporelle évolutive -ou 4D- qu’il est possible d’introduire dans la représentation cartographique ou encore la mise à disposition de base de données photographiques en ligne (FlickR, etc.), constituent autant de mutations dans la représentation de la ville contemporaine qu’il nous semble nécessaire d’archiver, afin de mieux pouvoir, par la suite – les analyser.

http://www.hyperurbain.org/

EXPÉRIMENTATION GRAPHIQUE

EXPÉRIMENTATIONS GRAPHIQUES







mercredi 1 décembre 2010

vendredi 26 novembre 2010

LA CARTE DANS TOUT SES ÉTATS


Quelle joie de découvrir, via facebook, un blog dédié à la cartographie et aux diagrammes!

http://cartographie-et-diagrammes.blogspot.com/

jeudi 25 novembre 2010

PIERRE DI SCIULLO : TABLES D'ORIENTATION




Cette oeuvre a été conçue grâce à la participation des habitants de la cité Pierre Sémard au Blanc-Mesnil. Certains arbres généalogiques sont incomplets car c'est difficile de conserver la mémoire précise des anciens. Je voulais simplement indiquer que derrière la géographie on trouve l'Histoire, et que sous le premier aspect d'un graphisme d'information qui semble neutre, on trouve des indications très personnelles. Le système de projection utilisé ici, système Buckminster-Fuller, permet d'éviter tout centralisme géo-culturel.

L'infographie aide à se repérer, transmettant de façon objective des informations connues.
Mais pour Art Grandeur Nature, Pierre Di Sciullo a réalisé un projet qui illustre une toute autre façon de concevoir et de proposer ce service à la communauté. En collaboration avec les habitants de la cité Pierre Semard du Blanc-Mesnil, il a conçu quatres " tables d'orientation " que l'on a placées dans un parc.
La première trace la provenance géographique des habitants ainsi que leur généalogie jusqu'à la troisième génération, pour dire on pas " où nous allons " mais " d'où venons nous ".
La deuxième les insère dans une carte de la situation politique française d'aujourd'hui.
La troisième décrit et retranscrit les sons captés sur le lieu le 1er mai 2006.
La quatrième collecte les doutes et les questionnements : "Où suis-je? Que devrais-je faire? "
Une représentation graphique qui retrace non pas des certitudes, mais des doutes, des contradictions, des sensations et des sentiments.

La Table généalogique, oeuvre acquise par le Département de Seine-Saint-Denis (FDAC)

mercredi 24 novembre 2010

BILAN NOVEMBRE 2010

1. VISUALISATION
- espace urbain
- parcours
- rapport graphisme / architecture / lieu
- Niveaux d'information
- Lecteur arpenteur
- Notion de trajet

// Tourisme
// Prise de conscience des données (visibles et invisibles) qui parcourent la ville et la construisent
// Données plus sensibles, personnelles (individuelles et partagées)

2. INTERACTION / MÉMOIRE
Pli, pliage - mémorisation de la forme et du geste dans la matière
objet sous influence (trace / précédent / mémoire / empreinte) : transformation, garder un impact
Trouver la place du graphisme / de la cartographie / de la topographie

RÉFÉRENCES
Julien Gracq, écrivain-géographe, La forme d'une ville, José Corti
Marcel Proust
Andrea Branzi, nouvelles métropoles froides
Sylvie Ungauer
Land Art : Robert Smithson, Denis Oppenheim
Gilles Tiberghien, Land Art, Carré d'art
Marie Ange Brayer, Mesures d'une fiction picturale : la carte de géographie
Revue Exposé, Le Propre du Nom
Pierre Bismuth


Idée de consultation
- un objet en réseau avec d'autres : plusieurs objets : déclinaisons
- informations : lesquelles?
- ligne formelle 2D/3D + liens/déclinaisons

Informations / déplacement / réseau

1. observations dans la ville + collecte des réalisations contemporaines
livrets + recherches (urbanisme / tourisme)
2. Pour quelles fonctions / informations / réseaux
3. expérimentations formelles 2D/3D et déclinaisons

RÉFÉRENCE
Ruedi Baur, Ruedi Baur Integral

ÉDITION PHOTOGRAPHIQUE






Collecte d'images à partir des panneaux d'information dans la ville d'Orléans
Prise de conscience d'une dégradation "naturelle" et du manque de lisibilité

jeudi 18 novembre 2010

jeudi 11 novembre 2010

GALERIE L.J

La Galerie L.J. présente la deuxième exposition personnelle de SWOON à Paris, où elle présente des pièces inédites et une installation monumentale créée spécialement pour la galerie, tout en papier découpé et mylar, évoquant mirages ("fata morgana"), effets d’optique et perspectives.


Galerie L.J
12 rue Commines 75003 Paris

GALERIE ISSUE

La Galerie Issue expose deux artistes hollandais, Rutger Termohlen et Collin van der Sluijs « Le Secret Derrière les Yeux » en parallèle avec le salon d’art contemporain Chic Artfair.

Ils agrippent leurs pinceaux lorsqu’un évènement du quotidien surgit, s’ils sont malheureux comme des pierres à cause d’un incident ridicule ou d’une grande tragédie. De ces chroniques ordinaires jaillissent des oeuvres aux ambiances plutôt surréalistes.

La Galerie Issue
38 rue Quincampoix 75004 Paris

jeudi 4 novembre 2010

SPACEJUNK : BOARD CULTURE ART CENTERS


Pour tous les amoureux des sports de glisse et de l'art, laissez moi vous faire découvrir la galerie Spacejunk ... (où je serais en stage cet été...)

Spacejunk a ouvert ses portes en octobre 2003 à Grenoble. Elle offre un véritable centre d’expression aux plasticiens des cultures émergentes (Low Brow, Board Culture, Pop Surréalisme...). La programmation de cet espace a très rapidement conquis un large et souvent jeune public, montrant la pertinence de ce projet.

Depuis 2003, le porteur du projet et commissaire d’exposition Jérome Catz n’a cessé de multiplier expositions et évènements, collaborations et projets grâce à ses contacts, son approche novatrice et un choix d’artistes reconnus ou encore en devenir. Trois nouveaux espaces Spacejunk ont ainsi vu le jour entre-temps, un second au pied des Alpes à Bourg-Saint-Maurice (Savoie), un troisième sur la côte Ouest à Bayonne (Pyrénées Atlantiques) puis un quatrième dans la deuxième ville de France à Lyon (Rhône-Alpes).

Les expositions durent généralement 45 jours et tournent dans les 4 centres d'art Spacejunk en France. Certaines expositions voyagent beaucoup plus, allant jusqu’en Chine, en Australie, en Amérique du sud ou aux USA. Le compte-rendu annuel de ces activités est édité en septembre sous la forme d’un catalogue d’expositions.

http://www.spacejunk.tv/

GRAFFITI ANALYSIS 3.0 SCULPTURES

Depuis l’utilisation du code open-source Graffiti Analysis pour le projet Camera Linea de Chevalvert, Evan Roth et Chris Sugrue (les créateurs du programme) viennent de sortir une nouvelle version permettant de ramener un tracé virtuel à notre monde physique : Graffiti Ananlysis Scuptures !

Particulièrement intéressante et en rapport avec mes préoccupations, cette application permet d’enregistrer des tracés virtuels en 3D pouvant être ensuite produits physiquement.






(voir les articles du 15 novembre 2009 et du 12 avril 2010)

mercredi 3 novembre 2010

vendredi 22 octobre 2010

ENTRETIEN AVEC JOËLLE LABICHE DU 21.10.2010

Vers une signalétique sensible…

Après plusieurs entretiens avec mes tutrices, de nouvelles réflexions ont émergé :

Ce qui m'intéresse avant tout c'est la visualisation de données, l'installation, la cartographie, le parcours…, mais aussi la signalétique ; après avoir travaillé sur une signalétique pour une résidence étudiante du CROUS à Orléans pendant un an.
Ce qui me plaît

Mon projet prendrait, alors, la forme d'une signalétique qui "jouerait" avec des données du lieu ou elle se trouve… et de créer ainsi un nouveau lieu/territoire sensible (et ludique), reflet du réel. La visualisation de données devient l'interface sensible et tactile de ce qui est virtuel et pourtant présent et en perpétuel mouvement.
L'objectif est d'aller au de la du caractère informel et informationnel de la visualisation de données.

Instaurer un dialogue avec le spectateur, là ou il n'y avait qu'une information.

Renseigner : Un "objet mouvant" qui réagirait en fonction de l'activité du lieu : affluence / bruit / chaleur = rapport social = événement urbain avec plusieurs pôles = cartographie = édition sensible et expérimentale (encre thermo-sensible, filtre de couleur)

Partenariat possible : F.R.A.C / Archilab

Bibliographie : la carte et le territoire de Michel Houellebecq

vendredi 8 octobre 2010

NOTE INTENTION OCTOBRE 2010

Le lieu comme générateur d’informations, de données, d’émotions, de formes...

Depuis deux ans j’ai un intérêt pour la visualisation de données à la fois pour son aspect graphique lié au monde scientifique et mathématiques, et son large champ d’investigation notamment grâce au logiciel Processing avec des rendus souvent de l’ordre de l’installation ou de la performance.
Dans l’Arc Espace du Livre j’ai abordé mon travail éditorial par des grands formats et le dépliant, ce qui m’ a amené vers une recherche sur la cartographie et la sémiologie graphique (Jacques Bertin).
Cela m’a ainsi permis de travailler autour de la notion de territoire et de paysage avec des productions à la fois visuelles mais aussi en volume.
Dans mes recherches je me suis également intéressé à la notion espaces virtuels / espaces physiques, notamment abordé par l’artiste Andrée-Anne Dupuis Bourret).
Mon travail porte sur la question de notre réalité (ce que l’on voit) tangible et tactile et la réalité scientifique (données).
Rendre visible l’invisible.

Je confronte alors ces deux approches du paysage, pour mieux les rapprocher et trouver ainsi de la « poésie » dans cette rationalisation scientifique. Faire cohabiter les images et ses données sur un même plan.

« Le monde doit être romantisé » Novalis

Dans un lieu choisi, et après avoir rassemblé les données qui m’intéressent, je rendrais compte de cette « traduction » rationnelle & sensible à travers différents médiums comme la photographie, l’interactivité, le pliage... et l’installation.

mercredi 29 septembre 2010

HAND DRAWN MAP ASSOCIATION


C'est une situation que nous connaissons tous: la planification pour visiter des amis dans une partie inconnue de la ville, vous dessinez vous-même une carte rudimentaire avec des instructions détaillées.
En Mars 2008, graphiste Kris Harzinski fonde la
Hand Drawn Map Association (HDMA) afin de recueillir tout ces dessins du quotidien.
Fasciné par ces dossiers accidentelle d'un moment dans le temps, il a rapidement amassé une grande variété de cartes, allant de simples directions de cartes de fiction, à des cartes de lieux insolites, y compris des exemples tirés de célèbres figures historiques comme Abraham Lincoln, Ernest Shackleton , et Alexander Calder ...
Les cartes sont aussi diverses et variées : sur des mains, des bouts de papier, des journaux, des grands formats...

Avec toutes les cartes que vous avez vu soumis à la HDMA, qu'est-ce que vous appréciez le plus dans une bonne part établi la carte?
Une des principales choses que je cherche est une histoire intéressante. La carte, quel que soit simple ou complexe, a pour révéler quelque chose au spectateur. C'est peut-être un détail négligé d'un lieu connu ou une aventure unique et personnelle joue dans une ville comme New York familiers.
Il pourrait être une histoire de cheminement, de voyage, se perdre quelque chose que nous pouvons tous comprendre, ou il peut être plus simple, comme une carte d'un restaurant pour tacos. Bien sûr, je cherche des qualités visuelles intéressantes ainsi. Le document pourrait être particulièrement unique, ou la façon dont il est établi, une marque d'intérêt ou de la ligne, peut attraper mon attention. Il y a aussi une grande diversité de la représentation symbolique. Il est intéressant de noter comment différentes personnes représentent des éléments communs comme une maison, une colline, ou un feu rouge.

Votre appréciation des cartes selon l'avancé du projet?

Je suppose que oui. J'ai rencontré des choses auxquelles je ne m'attendait pas forcément, comme des cartes très détaillées de mondes complétement fictifs. Après avoir autant de cartes différentes, cela m'a permis d'avoir une vue très large de ce que peut-être une carte. La collection comprend, par exemple, des cartes du corps, du soleil, d'internet, de lieux rencontrés dans des rêves, un schéma pour la mise en place d'un système stéréo, un monde de fiction créé en décrivant les tâches de café sur un morceau de papier, même un plan d'ordures trouvées sur un terre-plein.

La plupart des cartes dans votre livre semblent avoir peu d'utilité pratique pour quiconque, à part le propriétaire, et parfois même pas du tout. A quoi bon une carte si elle ne mène nulle part? Quand une carte n'est plus une carte?
Les cartes de la collection ne sont pas forcément conçus pour être utiles. Certains d'entre eux sont certainement, et c'est très bien, pas tout à fait au point. Dans mon esprit, c'est plus une question d'amasser une archive des interprétations créatives sur des morceaux de papier, des souvenirs de lieux divers, histoires d'errance, d'explorer et de découvrir, de ne pas aider quelqu'un directement à un endroit donné mais plutôt de célébrer un lieu qui a peut-être jouer un rôle important dans notre vie.
Quand une carte n'est plus une carte? C'est une question de place pour moi. Pour qu'une carte fasse partie de ma collection elle doit faire référence à un certain genre de situation. Elle n'est pas besoin d'être réelle, tant qu'elle a un lieu.

Propos recueillis par Baldwin Rosecrans

From Here to There: A Curious Collection from the Hand Drawn Map Association de Kris Harzinski, Édition Princeton Architectural Press, 224 pages, Anglais

mardi 28 septembre 2010

ANDRÉE-ANNE DUPUIS BOURRET

Andrée-Anne Dupuis Bourret, auteur des blogs "le territoire des sens" et "Le cahier virtuel" termine actuellement des études de maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal.
Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives au Canada et aux États-Unis, notamment au Crane Arts Building à Philadelphie, dans le cadre de Philagrafika 2010, ainsi qu’à la Bibliothèque Nationale du Québec pour l’exposition Graphzines et autres publications d’artistes (2007 et 2009).
Elle a réalisé une trentaine de livres d’artiste qui ont été diffusés et collectionnés au Canada et à l’étranger notamment au Berkeley University of California (Environmental Design Library), au VCU (Qatar Special Collections) ainsi qu’au Art Institute of Chicago (Flaxman Librairy).
Membres de plusieurs centres d’artiste, elle est présidente du conseil d’administration de l’Atelier Graff à Montréal. Elle est également membre du Grupmuv, un laboratoire de recherche sur le dessin et l’image en mouvement à l’UQAM.

Le paysage n’est pas un objet fixe mais plutôt en mouvement, en transformation constante. Notre regard construit notre réalité. Les espaces physiques et virtuels se superposent, s’hybrident. Depuis dix ans, j’aborde la notion d’espace géographique par l’exploration et la rencontre de divers paliers de représentation : cartographique, topographique, architectural, paysager, géométrique. J’explore la cohabitation de plusieurs réalités, plusieurs espaces. Par une pratique installative issue de l’image, ainsi que par des oeuvres papier et des livres d’artiste, j’explore le seuil entre l’espace géographique réel et l’espace imaginé. Je m’intéresse à ces deux moments d’espace comme à un mouvement entre extériorité et intériorité, une circulation entre le dehors et la pensée.

L’hybridation se situe au centre de ma pratique. Ce processus propose des liens possibles entre les notions de surface et d’interface, entre image et objet. Par différentes stratégies et manipulations, les formes s’animent, se transforment pour générer des espaces hybrides où cohabitent matière, mouvement et récits. Par l’accumulation et la superposition de manipulations numériques et analogues (photographier, filmer, dessiner, imprimer, découper, plier, coller, coudre), je questionne les effets des interfaces sur la construction de notre regard. Cette démarche induit une réflexion sur l’impact de l’imagerie scientifique et médiatique quant à notre manière de percevoir, d’imaginer et d’interagir avec notre environnement. De quelle manière les outils, les interfaces et les images affectent-ils notre rapport aux distances, à la temporalité, à la notion d’habitabilité?

Je n'ai pas encore eu le temps d'étudier en profondeur ses travaux, mais ils sont déjà visuellement très intéressants et son domaine de recherche m'intéresse évidemment de très près pour mes recherches.
Affaire à suivre...

http://www.aadb-art.com (site web)

http://blogaadb.blogspot.com/ (le cahier virtuel)
http://territoiredessens.blogspot.com/

IRC dance movement

Collectif de breakdance néérlandais Illusionary Rockaz sur une bande son de Of Porcelain - Signal the Captain.

dimanche 12 septembre 2010

LE PLAN

Il est bientôt minuit, et voilà que je me prends à réfléchir à mon projet personnel... Et notamment à la notion de "plan".
En effet le plan, qu'il soit architectural ou territorial, est un espace 3D représenter sur un espace en deux dimensions, le plus souvent sur un panneau ou un dépliant.
Il inclut les notion d'espaces, mais aussi de mouvements, de déplacements, de repères...
On côtoie des plans régulièrement : plan de métro; d'espaces d'expositions, d'administration ou tout simplement de ville.
Il est un moyen de repère à la fois pour savoir on l'on est mais aussi ou l'on va.
J'ai envie de creuser un peu plus la question, et d'en étudier ses différentes formes...

... Bonne nuit à tous

dimanche 5 septembre 2010

RGB

Dessinée par le duo Carnovsky pour le compte du fabricant italien tendance Jannelli E Volpi, RGB est une collection de papiers peints qui interagissent avec des gammes chromatiques différentes.

RGB joue sur le chevauchement de trois modèles différents qui aboutit à des images inattendues et désorientantes.
Les couleurs se mélangent, les lignes et les formes s'entrelacent devenant oniriques et floues.
Par un filtre coloré il est possible de voir clairement les couches dans lesquelles l'image est composée. Chacun des filtres rouges, verts et bleus sert pour révéler juste un des trois modèles, cachant les deux autres.

Nous avons voulu représenter le thème antique de la métamorphose destinée comme une transformation incessante de formes "d'un chaos primitif".
À cette fin nous avons créé une sorte de catalogue de motifs naturels commençant avec les gravures des grands textes européens de l'histoire naturelle, entre les XVI et le XVIII Siècle, d'Aldrovandi à Ruysch, de Linneus à Bonnaterre.