mercredi 8 décembre 2010

FICHE DE DIPLÔME #1

Le territoire comme générateur d’informations, de données, de formes, d’émotions...

La notion de territoire
Le territoire induit des rapports sociaux spatiaux. Il a un sens matériel mais aussi idéel.
Ce qui manque dans la plupart des « panneaux » d’information des villes c’est avant tout l’interaction avec l’utilisateur.

La visualisation de données et la cartographie
À partir d’un constat fait dans la ville d’Orléans, et de différents domaines de recherche développés depuis les années précédentes, mon projet s’articule autour de la cartographie, de la visualisation de données et de la notion de territoire.

Le touriste en tant que lecteur/arpenteur
Je me suis rendu compte que l’information « touristique » dans la ville d’Orléans est dégradé, illisible et parfois absente.
Je me place ici, entre graphiste et designer, pour proposer une nouvelle lecture de la ville, à la fois en terme de spatialité et d’information.

Le pli
Mes recherches plastiques tendent vers des « objets » graphiques, interactifs à la fois par le volume et graphiquement.. Pour cela j’utilise le pli, qui donne à manipuler l’objet par l’utilisateur.
À partir du plan « officiel » de la ville d’Orléans, j’ai délimité des zones pour les figurer visuellement et matériellement par le pli qui engendre une nouvelle morphologie de la carte.
Les formes ainsi créées sont le lien révélateur/traducteur entre l’espace réel et l’espace virtuel.

Vers un territoire interactif et sensible
C’est une nouvelle cartographie du territoire, une cartographie à géométrie variable, qui génère de nouvelles formes à chaque manipulation des utilisateurs.
Cette délimitation du territoire tend vers une approche beaucoup plus sensible, pour créer de nouveaux parcours, produit par les liens sociaux-culturels engendrés par les habitants et les touristes. On a alors une nouvelle dimension qui se créé, celle du partage de l’information, au delà du caractère « officiel ». Ceci donne alors une nouvelle lecture de la ville, plus sensible et poétique.

C’est dans cette recherche là que je souhaite introduire un travail interactif (numérique) qui répondrait à des envies plus personnelles de l’utilisateur, avec plus de détail au niveau de l’information (flashcodes, processing)

Ce travail sur la ville et ces rapports sociaux spatiaux traite aussi de l’idée de réseau. Je peux alors imaginer des déclinaisons possibles à travers la ville.

Le paysage n’est pas un objet fixe mais plutôt en mouvement, en transformation constante. Notre regard construit notre réalité. Les espaces physiques et virtuels se superposent, s’hybrident. La notion d’espace géographique est abordée par l’exploration et la rencontre de divers paliers de représentation : cartographique, topographique, architectural, paysager, géométrique.
Andrée-Anne Dupuis Bourret

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