
L'Observatoire (Hommage à Escher)
Litographie (1992)
J.-P.Luminet
C'est avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc de Malévitch que Georges Rousse choisit d'intervenir dans le champ photographique établissant une relation inédite de la peinture à l'Espace. Il investit alors des lieux abandonnés qu'il affectionne depuis toujours pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.
Pour permettre aux spectateurs de partager son expérience de l'Espace, il présente, dès le début des années 80, ses images en tirages de grand format. Cette œuvre forte et singulière qui déplace les frontières entre les médias traditionnels s'est immédiatement imposée dans le paysage de l'art contemporain.Le point de vue choisi est créé pour fonctionner comme point d'arrivée pour la lecture de la peinture et de l’espace. La forme peinte est donc cohérente quand le spectateur est situé sur le point de vue ; en se déplaçant, le spectateur sort du point de vue et le travail, en rencontrant l’espace architectural, dévoile une infinité de points de vue sur la forme. Pour l’artiste, le point de vue n’est pourtant pas l’endroit où il voit son travail achevé puisque ce point tient dans l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui.
« Je pars d’une situation réelle pour construire ma peinture. Cette réalité n’est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m’intéresse et elle m’attire dans toute sa complexité. Ma pratique est de travailler « ici et maintenant » »
— F. Varini
Les chercheurs expliquent que cette technologie pourrait être utilisée pour créer des objets composites ou même des récipiens qui changeraient de taille.
Pour ma part, cela m'intéresse pour mon "mobilier urbain", car cela conjugue à la fois le pli, le design et l'interactivité...
Particulièrement intéressante et en rapport avec mes préoccupations, cette application permet d’enregistrer des tracés virtuels en 3D pouvant être ensuite produits physiquement.