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dimanche 22 mai 2011





L'Observatoire (Hommage à Escher)
Litographie (1992)
J.-P.Luminet


samedi 14 mai 2011

JULIEN VALLÉE (BIS)






Projets d'Arts Informatiques - Issue 133
Montréal, octobre 2009

Julien Vallée a crée cette installation pour la couverture du magazine "arts", qui intègre des éléments réels et numérique. L'image suggère une harmonie entre le graphisme produit fait à la main et l'informatique.

JULIEN VALLÉE






Artv - ID
Montréal, 2009

Artv est une chaîne de télévision basée au Québec. Ils ont demandé à des artistes de représenter leur logo. Julien Vallée l'a réalisé autour de 15 pièces de contre-plaqué avec un miroir disposés précisément pour créer la forme du logo.

La photographie a été faite sur le toit d'un bâtiment dans la ville de Montréal.

lundi 28 mars 2011

GEORGES ROUSSE

Alors qu'il est étudiant en médecine à Nice, il décide d'apprendre chez un professionnel les techniques de prise de vue et de tirage puis de créer son propre studio de photographie d'architecture. Mais bientôt sa passion le pousse à se consacrer entièrement à une pratique artistique de ce médium sur la trace des grands maîtres américains, Steichen, Stieglitz ou Ansel Adams.

C'est avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc de Malévitch que Georges Rousse choisit d'intervenir dans le champ photographique établissant une relation inédite de la peinture à l'Espace. Il investit alors des lieux abandonnés qu'il affectionne depuis toujours pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.

Pour permettre aux spectateurs de partager son expérience de l'Espace, il présente, dès le début des années 80, ses images en tirages de grand format. Cette œuvre forte et singulière qui déplace les frontières entre les médias traditionnels s'est immédiatement imposée dans le paysage de l'art contemporain.

FELICE VARINI

Le travail de Felice Varini est caractérisé par l’utilisation de l’espace architectural et tout ce qui le constitue comme support de sa peinture. Il travaille in situ dans des espaces à chaque fois différents et ses œuvres évoluent en relation avec ces espaces. En étudiant l’histoire et les principales caractéristiques du lieu rencontré, Varini définit un point de vue autour duquel son travail prend forme. Le point de vue choisi est considéré par l’artiste comme un point de l’espace qu’il choisit avec précision ; il est situé à hauteur des yeux et, souvent, localisé dans des passages obligés mais sans en faire une règle : le point de vue peut aussi être un choix arbitraire.

Le point de vue choisi est créé pour fonctionner comme point d'arrivée pour la lecture de la peinture et de l’espace. La forme peinte est donc cohérente quand le spectateur est situé sur le point de vue ; en se déplaçant, le spectateur sort du point de vue et le travail, en rencontrant l’espace architectural, dévoile une infinité de points de vue sur la forme. Pour l’artiste, le point de vue n’est pourtant pas l’endroit où il voit son travail achevé puisque ce point tient dans l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui.

« Je pars d’une situation réelle pour construire ma peinture. Cette réalité n’est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m’intéresse et elle m’attire dans toute sa complexité. Ma pratique est de travailler « ici et maintenant » »

— F. Varini



vendredi 4 mars 2011

ZONES BLANCHES

Un article intitulé « Philippe Vasset : cartographie des espaces vides» paru dans Le Monde du 07/12/2007 précise la démarche qui a présidé à la réalisation de l’ouvrage Un livre Blanc de Philippe Vasset paru chez Fayard en septembre 2007, et mentionne le site Internet associé à cette publication, www.unsiteblanc.com, base de données du travail de l’Atelier de Géographique Parallèle (AGP). Un travail et une démarche très intéressant!


On nous avait dit “la ville sera un vaste terrain de jeu”. Effectivement, les rues, les échangeurs et les places ressemblent désormais, sur les écrans des navigateurs GPS, aux plateaux d’un jeu vidéo. Est-ce que l’on s’y amuse pour autant ? Ça ne saute pas aux yeux : pour se rendre d’un point à un autre, on obéit aux ordres d’une voix métallique et on suit des itinéraires préprogrammés.
Pourtant le réel déborde sans cesse ces représentations aseptisées : les navigateurs se trompent et les plans s’éclaircissent aux marges des villes. L’Atelier de Géographie Parallèle (AGP) est né du désir de pousser les cartes dans leurs retranchements : à quel moment deviennent-elles muette ? Et comment figurer ce qui leur échappe ? Nos représentations montrent l’espace tel que nous l’avons parcouru, avec ses discontinuités et ses incohérences.

mardi 4 janvier 2011

LES ORIGAMIS ROBOTISÉS

Des chercheurs du laboratoire de micro-robotique de l'Université d'Harvard ont créé des feuilles planes dans un matériau composite afin que l’on puisse les programmer. Ces petites feuilles peuvent ainsi se plier dans tous les sens ! Ce papier (qui n’est pas en papier) a une mémoire externalisée et peut donc avoir différentes configurations, notamment pour prendre différentes formes d’objets, comme la forme d’un avion en papier par exemple.



Ces feuilles sont bordées par des actionneurs très minces (des fils de type flexinol, semble t-il), qui se contractent lorsqu’ils reçoivent un courant électrique. Les feuilles sont ensuite maintenues en place par de minuscules aimants.

Les chercheurs expliquent que cette technologie pourrait être utilisée pour créer des objets composites ou même des récipiens qui changeraient de taille.

Pour ma part, cela m'intéresse pour mon "mobilier urbain", car cela conjugue à la fois le pli, le design et l'interactivité...

http://graphism.fr/les-origamis-robotiss-dbarquent

mardi 14 décembre 2010

RELIEF // MIT MEDIA LAB






Le système est désigné Relief, de forme activé évolutif, créé par Daniel Leithinger, Adam Kumpf et Hiroshi Ishii du Groupe Médiatique Tangible de MIT(de Massachusetts Institute of Technology).

Relief
est une table active qui peut rendre et animer des formes tridimensionnelles avec une surface malléable.
Il permet aux utilisateurs d'éprouver et former des modèles numériques comme le terrain géographique de façon intuitive.
La surface de la table fonctionne avec un tableau de 120 épingles motorisées, qui sont contrôlées avec une plate-forme construite avec un des logiciels open source.
Chaque épingle peut être activée individuellement et l'utilisateur peut également les activer par le toucher.



JOYCE KOZLOFF // TARGETS



Ce qui me plaît dans ce projet, c'est comment le spectateur est placé au centre de la structure. Il est immergé dans ces cartes et coupé du reste du monde.
Je trouve intéressant, pour mon projet, l'idée de créer une expérience intime au travers d'un espace dans l'espace.

mercredi 8 décembre 2010

DÉSORDRES PUBLICS

Voici une utilisation très intéressante des codes QR (flashcodes).
Intitulé " Désordres publics " et réalisé par le collectif Raspouteam, ce projet de street art basé sur la technologie des QR Codes regroupe 20 céramiques placées à différents endroits dans la ville de Paris.
" Ces céramiques ont été placées dans Paris dans des lieux chargés d’Histoire de la Capitale, afin d’interpeller les passants sur le passé de nos rues et de son oubli ".



http://raspouteam.org/QR/

jeudi 25 novembre 2010

PIERRE DI SCIULLO : TABLES D'ORIENTATION




Cette oeuvre a été conçue grâce à la participation des habitants de la cité Pierre Sémard au Blanc-Mesnil. Certains arbres généalogiques sont incomplets car c'est difficile de conserver la mémoire précise des anciens. Je voulais simplement indiquer que derrière la géographie on trouve l'Histoire, et que sous le premier aspect d'un graphisme d'information qui semble neutre, on trouve des indications très personnelles. Le système de projection utilisé ici, système Buckminster-Fuller, permet d'éviter tout centralisme géo-culturel.

L'infographie aide à se repérer, transmettant de façon objective des informations connues.
Mais pour Art Grandeur Nature, Pierre Di Sciullo a réalisé un projet qui illustre une toute autre façon de concevoir et de proposer ce service à la communauté. En collaboration avec les habitants de la cité Pierre Semard du Blanc-Mesnil, il a conçu quatres " tables d'orientation " que l'on a placées dans un parc.
La première trace la provenance géographique des habitants ainsi que leur généalogie jusqu'à la troisième génération, pour dire on pas " où nous allons " mais " d'où venons nous ".
La deuxième les insère dans une carte de la situation politique française d'aujourd'hui.
La troisième décrit et retranscrit les sons captés sur le lieu le 1er mai 2006.
La quatrième collecte les doutes et les questionnements : "Où suis-je? Que devrais-je faire? "
Une représentation graphique qui retrace non pas des certitudes, mais des doutes, des contradictions, des sensations et des sentiments.

La Table généalogique, oeuvre acquise par le Département de Seine-Saint-Denis (FDAC)

jeudi 4 novembre 2010

GRAFFITI ANALYSIS 3.0 SCULPTURES

Depuis l’utilisation du code open-source Graffiti Analysis pour le projet Camera Linea de Chevalvert, Evan Roth et Chris Sugrue (les créateurs du programme) viennent de sortir une nouvelle version permettant de ramener un tracé virtuel à notre monde physique : Graffiti Ananlysis Scuptures !

Particulièrement intéressante et en rapport avec mes préoccupations, cette application permet d’enregistrer des tracés virtuels en 3D pouvant être ensuite produits physiquement.






(voir les articles du 15 novembre 2009 et du 12 avril 2010)

dimanche 5 septembre 2010

RGB

Dessinée par le duo Carnovsky pour le compte du fabricant italien tendance Jannelli E Volpi, RGB est une collection de papiers peints qui interagissent avec des gammes chromatiques différentes.

RGB joue sur le chevauchement de trois modèles différents qui aboutit à des images inattendues et désorientantes.
Les couleurs se mélangent, les lignes et les formes s'entrelacent devenant oniriques et floues.
Par un filtre coloré il est possible de voir clairement les couches dans lesquelles l'image est composée. Chacun des filtres rouges, verts et bleus sert pour révéler juste un des trois modèles, cachant les deux autres.

Nous avons voulu représenter le thème antique de la métamorphose destinée comme une transformation incessante de formes "d'un chaos primitif".
À cette fin nous avons créé une sorte de catalogue de motifs naturels commençant avec les gravures des grands textes européens de l'histoire naturelle, entre les XVI et le XVIII Siècle, d'Aldrovandi à Ruysch, de Linneus à Bonnaterre.

mardi 31 août 2010

AAKASH NIHALANI

Aakash Nihalani est un street artiste qui utilise le scotch coloré comme unique médium. Il joue à partir des éléments déjà présents dans la ville (New York) pour créer de nouvelles perspectives, imaginaires et innatendues. Avec ses graffitis temporaires, il créé des rectangles et des carrés isométriques. Se servant du paysage urbain, son jeu d'illusion entraîne le spectateur dans des espaces virtuels. Aakash Nihalani peut aussi bien transformer la perception d’un plan qui passe en trois dimension que jouer avec les espaces libres pour en modifier l’accès.




http://www.aakashnihalani.com/