mercredi 15 décembre 2010

ÉTAT DES LIEUX

Récemment j'ai étudié différentes oeuvres, dont celle de Joyce Kozloff, Targets (voir article du mardi 14 décembre 2010) et le concept de La Borne qui a pour ambition de mettre en contact l’art contemporain et le grand public. À partir d’un mobilier urbain itinérant en région Centre, elle présente des oeuvres d'art contemporain pour aller à la rencontre du public.
http://www.poctb.fr/spip.php?rubrique26

Ce qui m'intéresse dans ces projets c'est le concept de box, le fait d'utiliser une structure "architecturale" pour isoler l'oeuvre du reste de l'espace. Cela m'amène à réfléchir sur la notion d'observatoire. Un espace d'apprentissage, de contemplation sur le monde qui nous entoure, tout en étant séparé de lui.

Dans mon projet, je veux placer l'utilisateur au centre de la carte. Il serait à la place du Vous êtes ici du plan. De plus, par rapport au plan que l'on trouve habituellement, le plan se déploierait autour de l'utilisateur. Cela ajoute le sens au plan : on a tendance devant un plan à vouloir se tourner par rapport à la direction dans laquelle on veut aller. Ici l'utilisateur tourne avec la ville et selon où il veut aller, il est automatiquement placé dans la bonne direction...

mardi 14 décembre 2010

RELIEF // MIT MEDIA LAB






Le système est désigné Relief, de forme activé évolutif, créé par Daniel Leithinger, Adam Kumpf et Hiroshi Ishii du Groupe Médiatique Tangible de MIT(de Massachusetts Institute of Technology).

Relief
est une table active qui peut rendre et animer des formes tridimensionnelles avec une surface malléable.
Il permet aux utilisateurs d'éprouver et former des modèles numériques comme le terrain géographique de façon intuitive.
La surface de la table fonctionne avec un tableau de 120 épingles motorisées, qui sont contrôlées avec une plate-forme construite avec un des logiciels open source.
Chaque épingle peut être activée individuellement et l'utilisateur peut également les activer par le toucher.



JOYCE KOZLOFF // TARGETS



Ce qui me plaît dans ce projet, c'est comment le spectateur est placé au centre de la structure. Il est immergé dans ces cartes et coupé du reste du monde.
Je trouve intéressant, pour mon projet, l'idée de créer une expérience intime au travers d'un espace dans l'espace.

jeudi 9 décembre 2010

LA VILLE À L'OEUVRE

Ni la ville nostalgique refermée sur elle-même ni la ville " émergente " qui se dégagerait dans l'informe périurbain, mais la ville dans tous ses états, telle que le temps la forme et la change, telle que le pas la déplie, selon l'éventail infini de ses situations.
Jean-Christophe Bailly, La ville à l'oeuvre, 2001

mercredi 8 décembre 2010

DÉSORDRES PUBLICS

Voici une utilisation très intéressante des codes QR (flashcodes).
Intitulé " Désordres publics " et réalisé par le collectif Raspouteam, ce projet de street art basé sur la technologie des QR Codes regroupe 20 céramiques placées à différents endroits dans la ville de Paris.
" Ces céramiques ont été placées dans Paris dans des lieux chargés d’Histoire de la Capitale, afin d’interpeller les passants sur le passé de nos rues et de son oubli ".



http://raspouteam.org/QR/

FICHE DE DIPLÔME #1

Le territoire comme générateur d’informations, de données, de formes, d’émotions...

La notion de territoire
Le territoire induit des rapports sociaux spatiaux. Il a un sens matériel mais aussi idéel.
Ce qui manque dans la plupart des « panneaux » d’information des villes c’est avant tout l’interaction avec l’utilisateur.

La visualisation de données et la cartographie
À partir d’un constat fait dans la ville d’Orléans, et de différents domaines de recherche développés depuis les années précédentes, mon projet s’articule autour de la cartographie, de la visualisation de données et de la notion de territoire.

Le touriste en tant que lecteur/arpenteur
Je me suis rendu compte que l’information « touristique » dans la ville d’Orléans est dégradé, illisible et parfois absente.
Je me place ici, entre graphiste et designer, pour proposer une nouvelle lecture de la ville, à la fois en terme de spatialité et d’information.

Le pli
Mes recherches plastiques tendent vers des « objets » graphiques, interactifs à la fois par le volume et graphiquement.. Pour cela j’utilise le pli, qui donne à manipuler l’objet par l’utilisateur.
À partir du plan « officiel » de la ville d’Orléans, j’ai délimité des zones pour les figurer visuellement et matériellement par le pli qui engendre une nouvelle morphologie de la carte.
Les formes ainsi créées sont le lien révélateur/traducteur entre l’espace réel et l’espace virtuel.

Vers un territoire interactif et sensible
C’est une nouvelle cartographie du territoire, une cartographie à géométrie variable, qui génère de nouvelles formes à chaque manipulation des utilisateurs.
Cette délimitation du territoire tend vers une approche beaucoup plus sensible, pour créer de nouveaux parcours, produit par les liens sociaux-culturels engendrés par les habitants et les touristes. On a alors une nouvelle dimension qui se créé, celle du partage de l’information, au delà du caractère « officiel ». Ceci donne alors une nouvelle lecture de la ville, plus sensible et poétique.

C’est dans cette recherche là que je souhaite introduire un travail interactif (numérique) qui répondrait à des envies plus personnelles de l’utilisateur, avec plus de détail au niveau de l’information (flashcodes, processing)

Ce travail sur la ville et ces rapports sociaux spatiaux traite aussi de l’idée de réseau. Je peux alors imaginer des déclinaisons possibles à travers la ville.

Le paysage n’est pas un objet fixe mais plutôt en mouvement, en transformation constante. Notre regard construit notre réalité. Les espaces physiques et virtuels se superposent, s’hybrident. La notion d’espace géographique est abordée par l’exploration et la rencontre de divers paliers de représentation : cartographique, topographique, architectural, paysager, géométrique.
Andrée-Anne Dupuis Bourret

jeudi 2 décembre 2010

HYPERURBAIN // ESPACE URBAIN, REPRÉSENTATION, CRÉATION

Découverte d'un nouveau blog!!!

Le blog Hyperurbain a été créé par le CITU (programme commun aux universités Paris1 et Paris8) en relation avec le colloque Hyperurbain (2006, prochaine édition les 3 et 4 Juin 2009) sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu urbain, organisé par le Professeur Khaldoun Zreik (laboratoire Paragraphe à l’Université Paris 8). Il accompagne, en tant que veille « orientée usages », le développement du projet du pôle de compétitivité Cap Digital intitulé TerraNumerica, portant sur la numérisation des territoires et de leurs ressources, et la valorisation multimédia de ces informations, dans lequel le CITU est impliqué, avec de nombreux autres partenaires.

Ce blog s’intéresse plus précisément à l’espace urbain, à sa représentation, ainsi qu’aux créations et réappropriations de cet espace par les artistes et chercheurs. Il propose ainsi une veille pluridisciplinaire (Sciences de l’Information et de la Communication, Science de l’ingénierie, Ergonomie, Art, Architecture, Urbanisme, Géographie, Sociologie, etc.) sur les innovations technologiques (réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte, Internet et mobilité), les pratiques artistiques et les nouveaux usages dans les domaines de l’art, du jeu, du patrimoine et du tourisme. Les informations diffusées ont en commun d’associer une représentation du territoire (2D, 3D) aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). En renouvelant le regard que nous portons sur la ville, elles modifient notre conception de la ville contemporaine comme sa pratique. A ce titre, nous nous intéressons moins aux performances technologiques affichées par certaines démonstrations d’applications – qui relèvent parfois de l’intox, pratique assez courante dans le monde de l’innovation – que par les réflexions et l’imaginaire propre qu’elles véhiculent.

L’émergence d’une « nouvelle cartographie» (multi-forme et appelée ainsi en d’autres lieux « dynamique» , « parallèle» , « temporelle» , « radicale» selon l’accent mis sur une de ses dimensions), les tentatives de réalisation de la fable borgésienne (fusion de la carte et du territoire), la superposition de données géoréférencées sur des données géospatiales (mashup cartographique), la dimension temporelle évolutive -ou 4D- qu’il est possible d’introduire dans la représentation cartographique ou encore la mise à disposition de base de données photographiques en ligne (FlickR, etc.), constituent autant de mutations dans la représentation de la ville contemporaine qu’il nous semble nécessaire d’archiver, afin de mieux pouvoir, par la suite – les analyser.

http://www.hyperurbain.org/

EXPÉRIMENTATION GRAPHIQUE

EXPÉRIMENTATIONS GRAPHIQUES







mercredi 1 décembre 2010